Notre histoire

Une histoire débutée

il y a longtemps

Hervé Marty est le premier ébéniste de la famille. Il a exercé de ses 14 à ses 74 ans. Métier passion ? Au début pas forcément, il souhaitait simplement arrêter l’école et a demandé à sa mère de lui trouver du travail. Elle lui a obtenu une place chez M.Barrière, ébéniste à Montignac. Hervé a travaillé pour lui de 1951 jusqu’au départ à la retraite de son mentor, 34 ans plus tard. Il dit encore parfois que si sa mère lui avait déniché une place chez un maçon, il serait maçon. Mais au bout du compte, il se considère bien chanceux d’avoir connu Barrière. Il a aimé ça, l’ébénisterie, le bois, beaucoup. Et en fait, il était très doué.

En 1985, Hervé Marty s’installe à son compte et devient en 1989 l’heureux propriétaire de l’atelier dans lequel nous exerçons toujours.

En 1995, il est rejoint par son fils, Thierry, qui se réinstalle dans la région avec son CAP Menuisier en poche et le projet de reprendre l’entreprise familiale.
Hervé le forme avant de prendre sa retraite en 1998. Ils ont continué à travailler ensemble tant que sa santé le lui permettait. Ils passent encore des heures à se souvenir des clients et travaux qu’ils ont eus ensemble.

Une entreprise portée depuis 40 ans

Thierry Marty a débuté sa carrière avec son père, et va la finir avec sa fille. Lui qui a une âme d’artiste s’est lancé dans l’ébénisterie à 35 ans et a depuis développé une réelle passion pour le travail du bois. C’est un travail qu’il exécute avec art, passion et parfois même poésie. Passionné par la nature qui l’entoure, il connait son matériau et le travaille avec soin et savoir. Depuis des années, sa fille l’a accompagnée chez des clients et l’a vu réaliser ses créations. Du château de LaTreyne dans le Lot, à l’Eglise de Voutezac en Corrèze, en passant par un bon nombre de particuliers de Montignac ou des alentours, il a dispersé un peu de son travail partout où il le pouvait.

Entre 2016 et 2017, Thierry a eu deux graves accidents liés au travail qui lui ont coûté une partie de sa santé, sa mobilité, son audition, et qui ont poussé sa fille à l’aider dans ce travail. Elle l’a accompagné dans diverses démarches, création de devis, factures, mises en relation avec les clients, accompagné sur certains chantiers… avec pour but de l’aider à dépasser ce qu’il ne pouvait plus faire seul pour le moment. Mais finalement, elle n’est plus vraiment partie.

L’héritage se perpétue

Lila a toujours adoré les journées passées à l’atelier quand elle était petite. Elle était avec les copeaux et la sciure, fabriquait, bricolait, regardait… avec l’envie de faire pareil. Mais probablement influencée par quelques stéréotypes de société sur les métiers de femmes et d’hommes, elle a finalement trouvé autre chose. En 2019, après avoir obtenue sa licence de Lettres Classiques et débuté son Master MEEF, elle a brutalement changé de voie pour reprendre l’ébénisterie familiale à laquelle elle était tant attachée.

En 2023 elle s’est lancée dans un CAP Ebenisterie pour diversifier ses sources de connaissances, amplifier ses capacités et assurer sa légitimité dans le métier. En 2024 elle a obtenu son diplôme avec mention très bien en plus d’une grossesse et d’une vie de jeune maman menées en parallèle. Si elle a déjà bien souvent été confrontée au sexisme qui règne dans ce « milieu d’hommes » elle a surtout été très bien entourée, guidée, et est aujourd’hui particulièrement fière de faire ce travail qui la passionne.

Elle est aujourd’hui heureuse en tant que fille, petite-fille, et élève, de s’approprier cet héritage artisanal et familial.

L’Atelier Marty, après 70 ans d’existence, vit toujours.

De grand-père, en père, en fille, nous sommes toujours résolus à prendre soin de vos meubles ou à sublimer vos foyers. Ces meubles, objets et boiseries, auxquels vous témoignez un attachement encore souvent puissant. C’est en écoutant la valeur sentimentale qu’ils ont pour vous, les histoires que vous nous racontez sur eux, que nous nous rappelons sans cesse le pourquoi de notre métier.